Dans le cadre de la rénovation des serres d’exposition du Jardin botanique de l’Université de Berne, construites en 1860, la structure en acier délicate, protégée par les services de conservation du patrimoine, doit être préservée. Afin de garantir la stabilité de cette structure avec un minimum de mesures de renforcement, le poids au mètre carré du vitrage de la toiture sera réduit au strict minimum. En tenant compte des contraintes physiques de construction et des exigences patrimoniales, ainsi que de l’importance de la transmission des rayons nécessaires à la croissance des plantes, une étude comparative des différents types de vitrages isolants possibles a été réalisée. Les avancées dans la finition du verre, ainsi que les propriétés améliorées des verres actuels, jouent un rôle crucial dans cette démarche. Des verres chimiquement trempés, ultralégers et très performants, d’une épaisseur de seulement 0,7 mm de la gamme de produits Xensation, sont combinés à des verres de sécurité trempés à simple vitrage (ESG) de 4 mm avec un revêtement Low-E dans une construction de vitrage isolant. L’ESG extérieur supporte les charges dues aux influences externes, tandis que le revêtement Low-E assure l’isolation thermique. L’espace entre les couches de verre isolant est formé par les verres chimiquement trempés, avec une utilisation minimale de matériau.

Pour évaluer la sécurité structurelle et la sécurité des personnes en ce qui concerne le vitrage isolant léger et le verre chimiquement trempé, un concept de test a été développé. Ce test examine la résistance, l’impact des dommages de surface, le mode de rupture sous diverses contraintes, et la capacité portante résiduelle. La résistance à la grêle est testée à l’aide d’un canon à grêle. La transmission des rayons à travers l’ensemble du vitrage isolant léger est mesurée à l’aide d’un spectrophotomètre.